Sommaire

Leur contrée d'origine est en Inde. Ils sont aujourd'hui la plus importante minorité transnationale d'Europe
1) Précisions de vocabulaire
Le mot de Rom (ou Rrom) désigne les 8 à 10 millions de descendants d’un groupe humain venu aux XI°-XV° siècles d’Inde en Europe, groupe qui, par sa langue, sa culture, son mode de vie, ses métiers, son histoire, ses rapports avec les citoyens non roms des pays où il vit, a conservé une forte personnalité et la conscience de son unité.
Depuis quelques années, ce mot a été choisi par les Roms eux-mêmes pour se désigner, et pour qu’on les désigne. L’adjectif est « romani » (rromani).
Auparavant, ce groupe était désigné par le mot de Tziganes, mot issu du grec « Atsiganos » (« qui ne touche pas ») secte manichéenne d’Asie mineure avec laquelle les Roms furent confondus lors de leur passage dans la région, vers les XIII°-XIV° siècles.
Classiquement, on distinguait, et on distingue encore parmi les Tziganes (Roms) :
- les Manouches, ou Sintés, Roms germanisés.
- les Roms, vivant en Europe orientale et balkanique (appelés en Europe occidentale Bohémiens, ou Romanichels).
- les Gitans, ou Kalès ( Gitanos, ou Gypsies, d’après le mot « Egyptien », car on disait qu’ils étaient passés par l’Egypte). C’est la branche atlantique du peuple rromani. Nombreux en Andalousie, Catalogne, sud de la France.
Donc, malgré les réticences des Manouches et Gitans, le mot Rom, qui ne désignait qu’une partie du groupe, désigne maintenant , officiellement, l’ensemble. Les Roms jugent que le mot « Tzigane », devenu péjoratif, ne doit plus être utilisé.
- Précédent
- Suivant >>