Sommaire
- Cité Amitié 1977-1983 : Madjid MADOUCHE
- La cité Amitié en 1977
- les nationalités présentes à la cité Amitié
- l’AATEM
- Prise de fonctions à Amitié
- Action - participation
- Actions sportives et culturelles
- Théâtre, ciné club et interférences politiques
- Actions pour les enfants… avec les parents
- Relations avec le quartier de Saint-Ferjeux
- Avec les écoles, les contes et l’éveil à la langue de l’autre
- Le Foyer
- Projet de création d’un centre d’échanges interculturels avec l’ARETE
- Toutes les Pages
l’AATEM
L’AATEM était une association d’aide aux travailleurs étrangers et migrants qui n’existe plus. Elle a été créée en 1952 par Messieurs Jean CARBONARE, Henri HUOT et l’Abbé CHAYS, trois grands personnages d'une exceptionnelle humanité pour venir en aide aux travailleurs immigrés, algériens au départ, puis marocains et tunisiens. L’AATEM a construit des bâtiments pour héberger ces travailleurs, le Centre Nord Africain dans un premier temps puis, pour répondre aux demandes de regroupements de leurs familles, des cités de transit ont été construites dans les quartiers périphériques de la ville de Besançon : la cité de l’Escale, celle de l’Amitié, des Montarmots et celle de Pesty. L’association était financée par plusieurs organismes publics et parapublics, dont le Fonds d’Action Sociale (FAS). Ses actions de proximité menées en partenariat avec la ville de Besançon devaient permettre aux familles primo-arrivant provenant, en grande majorité des campagnes, de s’intégrer plus facilement dans les cités de transit construites à cet effet. Ces familles étaient, dès leur arrivée dans la cité, accueillies et soutenues par des travailleurs sociaux, assistantes sociales, conseillères en économie sociale et familiale, animateurs.